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EXTRACTION DE LA PIERRE DE TAILLE

Les carrières de Laigneville ont commencé à être exploitées vers 1780 par René Soye.
Des ateliers étaient ouverts sur le couronnement du plateau qui porte l’église, à 200 pas au Nord de cet édifice, le travail se faisait à ciel ouvert.
La pierre de Laigneville était très estimée dans la région. Elle a servi à la construction de la Manufacture Royale de Beauvais, du château de Fitz-James et de la Gare du Nord.
Il existe autour de l’église des traces évidentes d’autres ateliers qui ont été abandonnés depuis longtemps. Ces carrières abandonnées servent à la culture des champignons, activité qui remonte aux environs de 1905.

EXTRACTION DE LA TOURBE

L’extraction de la tourbe a connu une grande activité pendant une vingtaine d’années. L’extraction commença en 1800 sur une étendue de 20 hectares pour cesser vers 1840.

LES MOULINS DE LA BRÊCHE

Le moulin de Sailleville est à deux «tournants», l’un à blé au sieur Pigeaux, l’autre étant fabrique de crayons à M. Conté. Puis M. Dumonthier fabrique des portes mines et se spécialise peu à peu dans la fabrication des tubes étirés sans soudure. On trouve ici l’origine de la plus importante activité actuelle de Laigneville.

Le moulin est alors pourvu de trois «tournants» :

  • En 1864, fabrication des armes à feu,
  • En 1891 fabrication des tresses de coton jusqu’en 1893, puis l’usine travaille à l’armurerie et à l’étirage.

Le moulin de la commanderie à deux «tournants», situé sur la rive droite a été longtemps un moulin à blé appartenant aux Chevaliers de Malte de la Commanderie St Georges, seigneurs de Laigneville.

LA MANUFACTURE DE TUBES

En 1892, M. Desnoyers Père décide d’acheter le Moulin et installe sa première usine de tubes sans soudure. Au décès de celui-ci, l’usine est reprise en mains par M. Robert Desnoyers jusqu’en date à laquelle MM. Desnoyers Fils lui succédèrent.

Page mise à jour le 05 juin 2024